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Le barrage de Bimont au dessus d'Aix-en-Provence

Le barrage :
Le barrage de Bimont, exploité par la Société du Canal de provence dont la construction s'est achevée en 1952, constitue une réserve pour l'alimentation en eau du Sud de la région d'Aix et de l'agglomération marseillaise.

La retenue d'une capacité maximale de 40 millions de mètres cube est alimentée en eau du Verdon par les ouvrages du Canal de Provence. Actuellement, la gestion optimale de l'eau conduit à limiter le volume stocké à 14 millions de mètres cube. Cette gestion laisse une capacité très importante pour l'écrêtament des crues.

Les riques pris en compte :
Comme pour tous les grands barrages la conception et l'exploitation de l'ouvrage prennent en compte l'ensemble des risques susceptibles d'affecter la sécurité, notament les séismes, les effondrements de terrain et les crues exceptionnelles.

Le barrage a été conçu et cela est vérifié à l'aide des plus récentes méthodes de calcul, pour résister aux plus forts séismes pouvant se produire en Provence (du type de celui de Lambesc de 1909) ; il est en mesure d'écrêter les plus fortes crues prises en compte pour ce type de barrage (drue de période de retour égale à 5000 ans).

La Société du Canal de Provence assure une surveillance permanente de l'ouvrage à l'aide :
- d'instruments automatiques de précision,
- de campagne de mesures topographiques régulières,
- de visites de contrôle quotidiennes effectuées par le personnel logé sur place.

De plus, le barrage est contrôlé par la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt :
- inspections annuelles de l'appareillage et de l'instrumentation de mesure,
- inspections décennales comportant l'examen des parties immergées du barrage.

Plan Particulier d'Intervention (PPI)
Aussi faible que puisse être le risque, l'incidence d'une rupture éventuelle a été étudiée conformément au décret interministériel du 15 septembre 1992 :
- les caractéristiques de l'onde de submersion sont déterminées en tout point de la vallée à l'aval,
- la zone de sécurité immédiate (zone atteinte par l'onde de submersion en moins de 15 minutes) est équipée d'un réseau de 7 sirènes,
- un essai de fonctionnement réel de ces sirènes est réalisé le premier mercredi des mois de mars, juin, septembre et décembre à 12h15.

Le Plan Particulier d'Inervntion approuvé le 19 juin 1997 par le Préfet des Bouches du Rhône est destiné à organiser les secours et l'information des populations, il prévoit :
- l'alerte des populations par le réseau de sirènes,
- la mise en oeuvre de tous les moyens de secours (sapeurs-pompiers, médecins, gendarmerie, équipement, ...).

C'est un document public, consultable en Mairie.

Consignes de sécurité :
L'alerte, dernier stade des procédures de sécurité, sera donnée par les sirènes déclenchées instantanément à partir du barrage. Elles produisent un son de "corne de brume" en émettant pendant au moins deux minuts des signaux de deux secondes séparés par des silences de trois secondes :

Au signal d'alerte, si vous êtes dans la zone teintée en bleu du plan au verso, vous devez agir très vite :
- gagnez immédiatement les points de rassemblement en montant sur la hauteur la plus proche,
- ne prenez pas votre véhicule,
- ne revenez pas sur vos pas,
- n'allez pas chercher vos enfants à l'école pour ne pas les exposer.

Attendez ensuite les consignes des services de secours ou le signal de fin d'alerte (son continu de 30 secondes).

 
 

Le calendrier pollinique du Pays d'Aix-en-Provence

Les pollinoses
Les pollinoses regroupent l'ensemble des pathologies liées à la présence de pollen dans l'air.
Elles affectent...
- Le nez provocant

  • rhinites, étenuements

  • écoulement nasal

  • démangeaisons nasales

  • nez bouché

- Les yeux provocant

  • conjonctivite

  • démangeaisons des yeux

  • rougeurs

  • larmoiements

- Les bronches provocant

  • toux

  • asthme

- La peau provocant

  • démangeaisons

  • éruptions cutanées

  Janvier février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Cyprès                              
Bouleau                            
Platane                            
Peuplier                            
Marronier                            
Olivier                          
Chêne                          
Pariétaire                              
Graminées*                              
Plantain                          

 

* famille des Poacées (exemple : folle avoine, herbes aux chats, chiendent...

Légende
en rouge : pollens à fort pouvoir allergisant
en vert : pollens à faible pouvoir allergisant
période pollinique  
période à risque fort  

On distingue deux périodes qui se chevauchent :
- l'hiver et le printemps, marqués par la pollinisation des arbres
- le printemps et l'été, marqués par la pollinisation des herbes


Les relais d'information...

- Consultez les panneaux électroniques d'information durant la période de compte polliniques, de janvier à septembre
- Consultez votre médecin traitant
- Connectez-vous sur le site du RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique : http://www.rnsa.asso.fr



Calories de l'énergie à croquer

Qu'est ce qu'une calorie ?
C'est lénergie apportée par un aliment. On l'exprime en kilocalories dans le système français et en kilojoules dans le système international (1 kcal=4,18 kj). Cette énergie est utilisée pour le fonctionnement du corps et son activité, mais elle peut également être stockée sous forme de graisses en cas d'excédent par rapport aux besoins.

Comment calculer la valeur énergétique d'un aliment ?
Les lipides apportent 9kcal par gramme, l'alcool 7kcal/g, les glucides et les protéines 4kcal/g. Un produit contenant 3g de lipides, 11g de glucides et 5 g de protéines affichera donc 91kcal.

Toutes les calories font-elles grossir de la même manière ?
Non. D'une part, à cause de l'effet thermique des aliments. L'organisme brûle ainsi 26% des calories apportées par les glucides, 30% de celles fournies par les protéines... mais seulement 4% des graisses absorbées, ce qui en laisse 96% à stocker! Manger trop de lipides fait donc prendre plus de poids que consommer trop de glucides ou de protéines. D'autre part, entre la calorie dans l'assiette et la façon ont elle se comporte dans l'organisme, il y a une différence énorme. Par exemple, manger du sucre en dehors des repas fait grossir, non  pas tant à cause des calories que parce que cela stimule la sécrétion d'insuline, qui va donner l'ordre de stocker. Tandis ue, en fin de repas, l'ingestion du sucre sera ralentie par la présence des matières grasses et des fibres apportées par les autres aliments, d'où une sécretion d'insuline - et donc un stockage - moindre. Conclusion : à calorie égales, un repas riche en fibres fera moins grossir qu'un qui n'en contient pas.

Comment diminuer la densité énergétique d'un repas ?
On peut limiter la part des sucres «rapides» et celle des lipides. En lisant les étiquettes, mais aussi au moment de préparer le repas. Si la salade n'apporte que quelques calories, la vinaigrette qui l'accompagne en contient dix fois plus. Enfin, il faut se méfier des plats allégés, car ils sont rarement bien équilibrés. Attention au poisson qui nage dans la sauce florentine ou aux spaghettis à la bolognaise, pauvres en protéines. En effet, une quantité insuffisante de protéines va entraîner une fonte des muscles, or la capacité d'un organisme à brûler est liée à sa masse musculaire. Pour maigrir, il faut donc manger au moins 40 g de protéines par repas, ce qui représente 200 g de viande ou équivalent (poisson, volaille, jambon maigre, œufs... ). Qui plus est, les protéines favorisent la satiété.

Existe-t-il des aliments acaloriques?
Oui, l'eau. On la considère comme un aliment car, sans eau, l'homme ne peut survivre plus de soixante-douze heures. Les boissons light, elles non plus, ne contiennent quasiment aucune calorie, le seul reproche qu'on peut leur faire est d'entretenir le goût du sucré, et donc l'envie, chez ceux qui y en boivent.

A quoi servent les tables nutritionnelles ?
Connaître la composition de tel ou tel aliment est important pour éviter les erreurs alimentaires, mais attention à la table calorique que l'on utilise ! Ce sont souvent des valeurs moyennes qui sont indiquées et, parfois, elles sont même obsolètes. Ainsi, dans des tables qui datent un peu, le nombre de calories attribuées à la viande de porc est toujours très important, alors que le mode d'élevage a changé : aujourd'hui, elle est beaucoup plus maigre qu'elle ne l'a été. Même chose pour les fruits. Ils seront plus ou moins sucrés selon le moment où ils ont été cueillis. Actuellement, la table calorique la plus fiable est celle du Ciqual.

Est-ce qu'un régime hypocalorique convient à tout le monde ?
Loin s'en faut ! Le principe du régime hypocalorique, c'est d'imaginer combien de calories dépense une personne en face de vous et de lui donner à manger moins qu'elle n'en brûle. Il existe une formule pour évaluer cette dépense. Pour les femmes, il s'agit de multiplier 11 par le poids et d'y ajouter 1250. Pour les hommes, on multiplie 16 par le poids et on ajoute 1 350. Pour une femme qui pèse 68 kilos, cela va donner : 11 x 68 + 1 250 = 1 998 kcal. On sait par ailleurs que, en mangeant 500 kcal de moins par jour, on va perdre 2 kilos en un mois. Pour perdre ces 2 kilos, la femme de 68 kilos devra donc suivre un régime à 1 500 kcal durant un mois. Si elle veut perdre plus, elle devra se restreindre davantage. Le problème, c'est qu'on ne peut pas descendre au-dessous d'un certain seuil calorique ( 1 200, en principe) et que, à force de privations, l'organisme finit par ne plus brûler les calories. Au contraire : plus il est affamé, plus un phénomène de stockage s'installe. Qui plus est, quand la restriction calorique est trop importante, l'estomac sécrète une hormone qui stimule l'appétit. C'est pour cela que. dans les régimes restrictifs au long cours, les gens ont toujours faim. Et c'est pourquoi, pour maigrir, il faut veiller à manger suffisamment et de manière équilibrée,

Clémentine Meunier (Auteur des Régimes : réponses à 100 idées toutes faites sur l'amaigrissement et la diététique. Edition Flammarion
 
LES CALORIES VIDES
Cette expression est de plus en plus utilisée, notamment à propos des sodas. Pour la comprendre, il faut savoir qu'un aliment naturel nous apporte des macronutriments qui fournissent de l'énergie (glucides, lipides, protéines) et des micronutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments, polyphénols, caroténoïdes...) qui jouent un grand rôle dans notre santé. Quand un fabricant rajoute du fructose dans un produit, ce sucre extrait du fruit ne contient plus les micronutriments de celui-ci : il n'apporte que de l'énergie, d'où l'expression « calorie vide ».
LES CALORIES CACHEES
Ce sont celles que contiennent les produits allégés. Beaucoup des gens croient
que ces derniers sont pauvres en calories. C'est faux. Lorsque les fabricants abaissent les teneurs en matières grasses, ils ajoutent des sucres qui font monter le taux de calories. Quelle que soit la teneur en graisses de l'aliment, il faut donc vérifier ta quantité de calories qu'il contient, et ne pas croire que l'expression « pauvreen matières grasses» est synonyme de « pauvre en calories». Le même procédé existe avec les aliments « à teneur réduite en sucres ».

A suivre...